Samedi 2 novembre , nous prenons à pied la direction du site archéologique de Ollantaytambo. Il fut à la fois forteresse, centre religieux, observatoire astronomique et un centre agricole.
Cette montagne était utilisée par les astrologues comme point de repère pour calculer le calendrier agricole.
A gauche l’effigie du dieu créateur Viracocha taillée dans la pierre. Sur la droite, sur plusieurs niveaux les réserves à nourriture. Le lieu est balayé par les vents ce qui permet une meilleure conservation des aliments.
A noter les protubérances utilisées pour le montage des blocs. Elles étaient ensuite limées. L’arrivée des espagnols a stoppé les travaux. Les portes sont à deux angles pour signifier l’importance du roi et inclinées en trapèze pour résister aux tremblements de terre.
La porte du Soleil est constituée de 6 blocs en porphyre rouge. Ils proviennent d’une carrière située à 6 km au delà de la rivière. Le mystère demeure pour connaître la méthode de transport de ces pierres.
On aperçoit les blocs de pierre non utilisés
Ils avaient déjà imaginé la forme du premier Mac!
En mini van, nous prenons la route de Cuzco pour deux heures de route.
Au marché de San Pédro, nous dégustons un succulent jus de fruit pour 7 sols soit un peu moins de 2€. Mais pour ce prix, vous avez 1/2 à 1 litre selon les ingrédients choisis.
Peut-être des têtes d’Alpaga
Les péruviens et touristes déjeunent au marché
J’ai pris un combinado, poisson frit et poisson cru. C’est plus pour l’ambiance.
Jeunes filles en séance photo
Le cloître de la Merced. Construit en 1535, il fut rebâti après le séisme de 1650. De plan carré, les murs des deux étages sont couverts de peintures de l’artiste indien Ignacio Chacôn.
Cloître du couvent de San Domingo de 1514 avec une double galerie d’arcades à chapiteaux mauresques dans lesquelles apparaissent de belles fresques.
Ce rapace a été vu sur la place aux armes. Il était sur le bras d’un homme en gilet jaune. Son rôle semblait de chasser les gêneurs en l’occurrence les pigeons.
Ce matin, dimanche 3 novembre c’est le 351 éme anniversaire de la cité. Tous les corps constitués défilent dans la rue au rythme de la fanfare : armée, école,…
Cette femme porte un bébé lama. C’est le moyen de gagner de l’argent pour les amateurs de photos. C’est une photo à la dérobée.
Ce matin, lundi 4 novembre départ de l’hôtel à 7h15 pour rejoindre en taxi la société Cruz del Sur, entreprise de transport, chargée de nous amener sur ligne régulière à Puno.
Le trajet dure 8h00. Je la fais courte : pas grande chose à raconter. Quelques digressions cependant. Nous voyagerons dans un bus impérial. Contrôle des billets nominatifs et du passeport. Cela ne plaisante pas.
Siège pratiquement inclinable à l’horizontal, tablette dans le siège de devant pour regarder des films, écouter de la musique ou jouer. On se croirait dans un avion. D’ailleurs une hôtesse nous invite à attacher notre ceinture, passe pour nous offrir boisson chaude et encas. A l’arrivée, elle nous demandera de redresser notre siège !
Nous passons par la région de l’altiplano, zone plane entourée de montagnes parfois enneigées et franchissons un col à 4338 mètres d’altitude.
Nous atteignons Puno à 15h30. La température à 3900 mètres est fraîche. On supporte le doudoune. En fin de journée bel orage de pluie.
Cette place est particulièrement animée par les habitants qui se côtoient sur les bancs.
Ces trois jeunes femmes se rendent à la fête locale. Chaque première semaine de novembre la ville célèbre Manco Capac qui selon la légende serait sorti du lac Titicac pour créer l’empire Inca.
Ce soir dîner dans un restaurant conseillé par notre guide Bertha. J’ai goûté une des spécialités locales, l’alpaga. Franchement viande tendre. C’est vraiment bon. Cyril est très en forme et nous conte ses aventures à la télévision. A la sortie du restaurant, nous croisons les groupes de danseurs et orchestres dans la rue principale Jiron Lima.
Mardi 5 novembre, nous empruntons des tricycles pour nous rendre sur le port où nous attend un bateau pour le lac Titicaca,
Dans le cadre de la fête de Puno, sous les caméras de télévision, reconstitution de la légende de Manco Capac. Nous sommes sur les iles Uros. Ces îles sont créés par l’homme à l’aide de racines enchevêtrées et constituées en bloc. Des roseaux du lac sont ensuite déposés. Le tout est solidement amarré à de grosses pierres.
Aujourd’hui le tourisme fait que la plupart des familles habitent sur Puno. Elles viennent la journée pour les touristes. Environ 20% demeurent sur ces îles.
Notre guide Bertha à gauche et la famille nous présente la façon de construire une île et évoque leurs traditions.
Sur l’île de Taquile une famille nous reçoit pour le midi. Avant nous descendons vers la plage où de nombreux jeunes locaux jouent et pour certains se baignent avec leurs vêtements. Quelques européens tentent avec succès de se baigner, surtout des filles. Olivier avance dans l’eau jusqu’à mi mollet. Selon lui l’eau est à 12/14°C.
A noter une excellente soupe de légumes
Une petite sieste dans des transats est la bienvenue avant de reprendre la route pour notre gîte de cette nuit.
Présentation par nos hôtes des tenues traditionnelles.
La ceinture des hommes est composée de deux parties. L’homme compose sa partie et sa promise la sienne. La fiancée utilise ses cheveux pour réaliser le tissage de la partie inférieure. Cette ceinture est l’équivalent de notre alliance. Elle renforce aussi le dos de l’homme lors de port de charge lourde.
Ce soir apéritif au pisco préparé par nos hôtes, suivi d’une soupe avec animation musicale.
La nuit fut courte car l’isolation à la lumière reste faible. Depuis notre arrivée dans la zone des 3000 mètres, j’avoue avoir des difficultés à trouver un sommeil léger.
Demain nous partons vers la Bolivie avec les difficultés politiques que nous connaissons. Compte tenu de cette situation, le programme est déjà modifié. Les étapes à Sucre et Potosi sont déjà annulées.
Hello Blandine et Alain,
Superbes photos qui nous rappelle notre voyage. Sur le lac Titicaca, nous sommes allé sur l’île du soleil, coté Bolivie en partant de Copacabana. On vous souhaite bonne chance pour la suite. Dommage de ne pas pouvoir aller à Sucre. Pour Potosi, vous ne manquez rien et c’est bien pollué. Par contre les paysages sont grandioses.
Bises.
Marc et Françoise.
Salut Françoise et Marc,
Pour l’instant, nous sommes même coincés à La Paz. On ne sait pas encore la suite des évènements
Bises
Content d’avoir de vos nouvelles et de savoir que votre voyage se passe bien. Quelle aventure !… Avec l’altitude et les randonnées, le manque de sommeil, et le rythme effréné, vous devez être épuisé ! … Profitez ! Bonne poursuite de ce magnifique voyage ! Bises !
Quel merveilleux voyage. Profitez bien.