Mardi 12 novembre, tout le groupe dans le hall de l’hôtel attend le mini van, à commencer par Cyril qui fait les 100 pas à l’extérieur.
Enfin avec 10 mn de retard Franscico notre chauffeur et Irène notre guide, pour les 3 jours suivants, arrivent.
Nous prenons la direction de la vallée de Colca. Notre point d’arrivée sera Chivay. En cours de route, nous nous arrêtons sur une aire pour admirer un rocher en forme de grenouille, puis des haltes en bord de route suivront pour admirer alpagas, vigognes.
Au-delà de 4 000 m Irène nous présente une plante spécifique de cette altitude, la Yareta. Il s’agit d’une plante qui s’accroche en partie à de la roche pour ne pas s’envoler. Son aspect est mousseux mais en fait c’est très granuleux. Séchée, elle est utilisée comme combustible. A l’étage en dessous de 3000 à 4000 m se trouvent les marais, de 2000 à 3000 m la paille, de 1000 à 2000 m le cactus vert et en dessous le cactus brun.
Nous passons ensuite un col à 4950m. En pleine forme ! On ressent tout de même l’altitude à chaque effort.
Au village de Copaque, le bus nous dépose pour une marche de 2 heures à flanc de montagne jusqu’à des tombes pré colombiennes.
Des restes d’ossements sont toujours présents dans les tombes. Le temps change. L’orage gronde et il est temps de redescendre. Pendant cette partie de séjour, nous constaterons un changement de temps systématique en début d’après-midi.
Nous déjeunons à 13h30 dans un restaurant avec buffet. C’est très copieux pour 35 sols soit un peu moins de 10€.
Irène est une guide très prévenante, s’excuse de ne pas parler suffisamment bien le français. Nous aimerions tous avoir le même niveau en espagnol. Elle connaît parfaitement sa région et son histoire.
Après un passage éclair à notre hôtel nous rejoignons à 16h00 les eaux thermales de Calera. Elles alimentent 5 piscines. La température est comprise entre 38 et 41¨C. Si l’eau sent le soufre à son arrivée sur le site, rien de tel dans les piscines. Un de ses bienfaits, rendre la peau plus douce!
Le soir à 19h, diner dans un restaurant spectacle, avec trois musiciens et un couple de danseurs. Que des touristes! Irène nous entraîne dans une danse endiablée. Jean Paul écoute avec délectation « El Condor Passa ». Il est 20h30 et temps d’aller se coucher.
Mercredi 13 novembre lever des corps à 5h, petit déjeuner à 5h30 et départ pour la vallée et le canyon de Colca à 6h00.
Nous arrivons à Yanque, « village des gens importants » en quechua.
A partir du lieu de la croix du Condor, appelé ainsi car ces oiseaux s’y plaisent en raison de conditions climatiques particulières, nous assistons à un spectacle féérique
Le condor du dessus est un adulte. Il se reconnait à son plumage blanc. Plus il est âgé, plus la blancheur est accentuée.
Après ce spectacle nous prenons un chemin pour une ballade au bord d’un aqueduc à la recherche du cadavre de la vache qui semble-t-il attire tous ces prédateurs. Cette pauvre vache appartenait à Romero selon les dires d’un paysan que nous avons croisé. Dans notre guide vert, il est indiqué que pour attirer les condors, les autorités locales n’hésitent pas à déposer des cadavres d’animaux. Cela perd évidemment de son charme!
Le condor peut atteindre une envergure de 3,50m pour une hauteur de 1,4m
Nous arrivons au village de Coparaque où nous déjeunons dans un restaurant pour ouvriers. Menu à 9 sols soit moins de 3€ qui comprend une soupe et du poulet avec du riz. A la fin une sorte de tanga chaud imbuvable.
Histoire de se donner du courage, nous décidons de traverser la place du village pour aller boire du café. Le jeune serveur ne comprend semble-t-il ni l’anglais, ni l’espagnol. Un français vient prendre notre commande. Il nous indique qu’il va réveiller un jeune endormi sur le banc en face du café. C’est aussi çà le Pérou. Nous avons fini par boire notre café attablé à la terrasse. Mais il fait froid, la polaire est de mise.
Nos partons l’après-midi pour une ballade d’une heure pour assister au coucher de soleil.
Nous dînons au restaurant Pacha Mama, tenu par un africain avec une serveuse française arrivée depuis le 4 novembre. Cyril nous offre l’apéritif, pisco bien entendu. Pour tout dire, il est particulièrement fort en alcool. Ce sera pizza ce soir. Fort appétissante d’ailleurs. Le retour à l’hôtel est difficile sachant que le repas a été accompagné d’un rouge du Pérou.
Jeudi 14 novembre. Je vais vous conter l’histoire des circonstances. Rien ne s’est passé comme prévu. Tout d’abord, Irène nous avait proposé de quitter l’hôtel à 6h30. Blandine avait exprimé une certaine réprobation. Au final le départ s’effectue à 7h47. Au moment du départ, Gilles et Cyril sont partis à la recherche, l’un du foulard de Marie, l’autre de sa casquette, tout çà à cause du pisco.
Gilles a retrouvé le foulard de Marie oublié au restaurant, comme par hasard! mais pas de trace de la casquette. Quelques minutes s’ajoutent donc à ce décalage et toute cette somme de petits décalages expliquent les événements qui suivront.
Nous prenons la route de Chivay et faisons le parcours inverse. Un premier arrêt car un Condor passe au dessus de nos têtes. Le temps d’admirer l’animal et d’espérer un envol qui n’arrivera pas, nous repartons.
Quelques centaines de mètre plus tard, deux beaux condors tournoient. Nouvel arrêt. Nouveau spectacle incroyable de ces oiseaux dont on entend le passage au-dessus de nos têtes dans un bruissement léger et sans aucun battement d’ailes.
Et c’est là que j’entre en scène. Tout le monde semblait résigner à ne plus revoir nos chers bestioles qui avaient disparu chacune d’un côté. Je m’engage sur une bosse derrière laquelle j’avais vu passer le dernier oiseau. Je scrutais le relief cherchant une trace. Et là que vois-je? des masses posées sur le bord de la montagne en contrebas. Je fais signe à tout le groupe déjà dans le mini bus de venir me rejoindre. Sans mon appareil photo, je rate un peu les premières images mais quel spectacle de ce groupe composé d’au moins une douzaine de condors! En 2013 on en dénombrait une quarantaine.
Certains passent en rase motte au dessus de nos têtes
Le fruit est mûr à partir du moment où les épines tombent. Le fruit est très acide mais c’est bon en jus avec les bons ingrédients, notamment du sucre.
Cette partie de la vallée de Colca était à l’origine un lac. Des terrasses ont été aménagées pour la culture mais aujourd’hui beaucoup sont en friche en raison de la dureté du métier et du moindre intérêt des jeunes pour ce labeaur.
Les habitants sont vêtus d’un costume traditionnel dont l’origine provient de la ville espagnole de Saragosse. Cela leur donnait des avantages.
Arrivée à Chivay, puis après la visite du marché, nous déjeunons dans une gargote locale du marché. Irène négocie notre menu composé d’un gratin de pommes de terre , d’un morceau de poulet et de riz pour 9 soles, soit moins de 3€. Ensuite un café dans une échoppe spécialisée, accompagné de succulents desserts comme la tarte au citron meringuée, une tarte chocolat et un sablé.
De la terrasse du café sur la place aux armes d’Arequipa, une magnifique vue sur les volcans
Rendez-vous à 8h vers la place aux armes pour grimper dans les taxis qui nous conduirons à la gare routière d’où un bus nous attendra pour partir à 21h30 en direction de Nazca. Toujours notre chère compagnie Cruz Del Sur. Comme dans un avion nous avons droit à notre oreiller et notre couverture. Les sièges sont inclinables presque à l’horizontal. Après un rapide dîner, bonne nuit les petits.
MERCI Alain pour ce partage, ces belles photos et tes commentaires.
J’ai mis « El condor passa » pour visionner tout ça…. Ainsi nous voyageons avec vous ! Bonne continuation et bisouuuus à vous deux !
Merci Jacqueline. Nous suivons un peu l’actualité. Il paraît que la neige est tombée en abondance
Bises à vous
waouh ! ! quel voyage ! et on ressent une belle ambiance dans le groupe. Que de souvenirs vous allez ramener ! ! !grosses bises des tourangeaux.
Merci. J’espère que vous allez bien. Les Mathieu étaient content d’avoir de vos nouvelles. Bises
Fabuleux ces condors ! Quel beau voyage !