Ce matin petit déjeuner à notre hôtel avec nos occidentaux. A noter que l’accueil du personnel est très chaleureux et souriant. Nous avons quartier libre ce matin jusqu’à 10 heures.
C’est jour de marché à Bac Ha ce dimanche 2 décembre. Il est important car c’est celui du district, donc de nombreux vendeurs descendent de leurs villages pour vendre leurs produits.
La route de Bac Ha vers Coc Pai est dans un triste état, marquée par de nombreux nids « d’éléphants ». Pour un trajet de 43 km, il faut compter 3 heures de route. Nous profitons des derniers instants de ce marché local.
Nous reprenons notre bus pour nous rendre au restaurant en centre ville. C’est un établissement typique pour les locaux. D’ailleurs, des jeunes sont attablés déjà bien alcoolisés. Ils mangent, tout en se lançant des défis à l’alcool de mais.
Au gré de la route nous nous arrêterons sur le bord de la route pour un panorama, un stand de vente, une attraction.
Ce fut une journée de transition mais néanmoins intéressante. Deux mots sur notre accompagnatrice d’Arvel, Astrid : elle est aux petits soins pour nous. Elle a magnifiquement géré la situation de Jean Pierre. Nous n’avons pas à nous occuper des pourboires dans les hôtels ou autres structures. Elle a parfaitement assuré la position de guide bis lors de la première partie de notre voyage en Chine avant l’arrivée de Marc. De plus avec le budget alloué par Arvel et les économies réalisées sur d’autres éléments de dépenses, elle peut nous offrir l’apéritif, une bouteille de vin rouge à 500 000 ou une séance de bain et un massage. Vraiment chapeau.
Fin de journée
Notre lodge est vraiment sympa. Il est tenu par un français, présent au Vietnam depuis trente ans et qui possède une autre affaire à l’île de la Baleine. La nuit a été bercée par le doux bruit de cigales ou grillons.
Lundi 3 décembre, après un solide petit déjeuner nous effectuons une randonnée à partir de notre hôtel. Nous sommes accompagnés par deux guides locaux de l’ethnie yao rouges. Paysan est leur métier, mais cette activité complémentaire leur permet de compléter leur revenu. Nous traverserons des villages de l’ethnie yao rouges.
Il est impressionnant de constater combien l’eau est présente partout et comment elle est utilisée pour alimenter les rizières mais aussi les villages et les maisons.
Il est bon de noter que globalement le beau temps nous a accompagné depuis le début de notre séjour, pourvu que cela dure. La température dans la journée est montée à plus de 25°C. Mais le plus important est le taux d’humidité qui règne dans cette région. Le guide l’explique par l’eau présente tout autour et le fait que nous soyons dans un lieu particulièrement encaissé. Du coup le linge sèche mal et la chaleur nous colle à la peau.
En fin d’après-midi c’est le bain en bac et ensuite le massage qui nous attendent. Astrid nous a indiqué que cela se passait en bac individuel et qu’il ne fallait pas prendre son maillot de bain. J’ai suivi le conseil. En fait c’est une salle avec d’un côté 4 matelas posés au sol pour le massage et de l’autre 4 bacs en bois. Une des masseuses m’a donné une serviette, Blandine avait gardé son maillot de bain. J’ai rejoint l’équipe déjà présente à savoir Gilles et Marie chacun dans son bac. Avec le plus de discrétion possible, j’ai donc rejoint mon bac et l’eau dans laquelle ont infusé des plantes médicinales.
45 mn plus tard en sortant de l’eau avec autant d’indiscrétion que j’y étais entré, j’ai enfilé mon slip et attendu ma masseuse., Pour tout vous dire c’est pas la meilleure expérience de ma vie. Elle vous écrase le dos, vous massacre les tendons, pétrit les muscles ou les étire en utilisant ses pieds. Franchement j’ai connu plus de douceurs.
Après çà un bon apéro mojito, un dîner copieux et extinction des feux. J’oublie quand même de dire que j’ai mis à jour mon blog avec le concours d’Anne et de Marie
Réponse à la première question du jour : Gilles. Bravo aux gagnants