Bago et le Rocher d’Or

Lundi 4 décembre

Départ 7h30 de l’hôtel pour l’aéroport de Bagan duquel nous décollons à 9h15 destination Rangoon que nous atteignons à 10h15. Nous prenons la route en mini van.

Déjeuner à Bago

Visite dans Bago de la pagode Shwemawdaw. Avec ses 113 m de hauteur, c’est la plus haute pagode de Birmanie. L’accès s’effectue par 4 escaliers situés aux points cardinaux. A un angle se trouve une partie du sommet  du stoupa qui s’est effondrée en 1917 lors du tremblement de terre. A son sommet se trouve un stoupa très vénéré par les fidèles.

 

 

Temple daté de 1954

Arrêt ensuite à Shwe Tha Lyaung où se trouve une statue couchée du bouddha. Cette statue haute de 16 m et longue de 55 m est très populaire auprès des fidèles. Elle pourrait remonter au 15ème siècle.

Départ pour la ville de Kyaiktiyo et notre hôtel dans lequel nous dînons

Mardi 5 décembre

Notre Hôtel

Départ à 8h00 pour le rocher d’Or. Pour rejoindre le rocher nous empruntons un camion, découvert des trois côtés, mais bâché. Sur sa plateforme sont installés six bancs sur lesquels doivent s’installer 6 personnes. Le camion ne démarre que s’il est complet.

Autant le dire, je pense me souvenir longtemps de cette montée. Le chauffeur jeune a conduit son camion comme s’il s’agissait d’une course avec l’objectif d’arriver le plus vite en haut. Dans un virage serré, la force centrifuge a provoqué un déport limite du renversement. Une halte est imposée. Des pèlerins ânonnent un discours relatif à des travaux de rénovation dont le financement sera assuré par les donations. Beaucoup se soumettent à cette prière.

Enfin nous arrivons sur le site après une quinzaine de minutes de marche supplémentaire. Ce site est l’un des trois principaux lieux de pèlerinage de Birmanie avec la Shwedagon et la Mahamuni. Selon la croyance populaire sa fondation daterait du Bouddha mais plus prosaïquement du 15ème siècle.

La légende veut que le rocher ne tienne que par un cheveu du Bouddha.

C’est un lieu mythique pour les ermites. Nous en avons croisé  en pèlerinage.

 

Les Birmans n’hésitant pas à se faire prendre en photo sur la plateforme. Un photographe professionnel est aussi présent pour immortaliser la scène.

Les pèlerins en mauvaise santé peuvent utiliser des brancards pour parcourir les dernières centaines de mètre

Nous redescendons, toujours en camion, mais avec un chauffeur moins fangio. A noter que les dernières centaines de mètre s’effectueront en télécabine. C’est une société française qui l’a construit. En réalité, il n’obère pas le fait qu’il faudra toujours prendre le camion. C’est une décision un peu bizarre pour un occidental. Il faut prendre en compte que cette technologie est inconnue des birmans et considérer que cette construction est un test avant d’éventuels nouveaux projets.

La chaleur est pesante dans le sud du pays. Nous avions quelque peu oublié ce détail dans la région nord.

Déjeuner en bord de route à la sortie de Kyaikhto dans une sorte de cafétaria, uniquement fréquentée par des locaux. Il faut choisir ses plats mais nous sommes servis à table. Ambiance musicale pour les jeunes, Julie fredonne une chanson, mais un peu assourdissante à notre goût. Nous goûtons à de la viande de chèvre. Dommage c’est froid. Pour la première fois depuis notre arrivée nous dégustons du pamplemousse rose sous forme de jus frais, spécialité de la région. Très bon.

Direction Bago en mini van où nous visitons notre dernière pagode : Kyaik Pun. Le roi Dammazedi, ancien moine, voulût créer sur le sol môn un vaste site comparable à ceux de l’Inde. De ce projet il ne reste que ce monument : quatre gigantesques statues de Bouddha d’environ 27 m de haut adossées à un pilier central carré. Une inscription de 1476 les identifie comme étant celles de Gautama, bouddha historique, et de ses trois prédécesseurs Kassapa, Konagamana et Kakusandha. De nombreuses restaurations ont profondément modifié le monument.

Retour à Yangon pour une dernière nuit en Birmanie. Nous faisons notre adieu à notre guide. Devant les rires du personnel de l’hôtel nous embrassons Julie. C’est une pratique inconnue. Nous dînons au 10 miles, restaurant assez huppé, fréquenté par les hommes d’affaires locaux.

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  1. Emmanuel BECK 15 janvier 2018

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